Pars vite et reviens tard

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Description

Joss Le Guern est crieur de nouvelles sur une place parisienne, ce qui veut dire qu’il lit chaque jour à heure fixe des messages personnels qu’il récupère dans une boîte aux lettres. Depuis quelques semaines, de curieuses missives morbides, rédigées en vieux français et prédisant le retour de la peste noire, aboutissent dans son courrier. Parallèlement, des « quatre » renversés apparaissent sur treize portes d’un immeuble. Le commissaire Adamsberg (flic récurrent des romans de Fred Vargas) est saisi de l’enquête. Deux étrangetés pour une seule énigme qui conduira les deux hommes vers un passé pétri de peurs médiévales et de situations biscornues. C’est dans l’étude des textes du XVIe siècle que réside la solution. Pas un instant de répit dans ce polar habité de personnages croustillants et étranges, finement écrit et gorgé d’humour.

On l’a peint soigneusement sur les treize portes d’un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT. Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ?

À l’autre bout de la ville, Joss, l’ancien marin breton devenu crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d’incompréhensibles missives dans sa boîte à messages. Un amuseur ? Un cinglé ? Son ancêtre murmure à son oreille : « Fais gaffe à toi, Joss. Il n’y a pas que du beau dans la tête de l’homme. »