Mitterrand et les 40 voleurs

 » 7 avril 1994 : François de Grossouvre est retrouvé mort, suicidé dans son bureau à l’Élysée. Nouvelle affaire d’État. Conseiller et vieux compagnon du président de la République dont il est depuis trente-cinq ans l’éminence grise, Grossouvre connaît les moindres secrets de François Mitterrand. Depuis 1982 et mes premières grandes enquêtes sur la corruption socialiste, je le rencontre régulièrement, à l’abri des regards. Durant toutes ces années, il devient un ami et me livre d’inquiétantes confidences sur les coulisses de l’État PS, les réseaux de l’affairisme politique et les  » 40 voleurs…  » que le président de la République tolère autour de lui, encourage parfois, protège toujours. Conformément à ses vœux, le révèle dans ces pages pourquoi François de Grossouvre s’est senti trahi par le président. Pourquoi, jusqu’à la fin, il a porté à son encontre les plus graves accusations. A la suite de mon précédent livre, Lettre ouverte d’un  » chien  » à François Mitterrand au nom la liberté d’aboyer, j’ouvre ici de nouveaux dossiers. Ils donnent la clé du système pervers qui, après avoir désespéré le premier ministre Pierre Bérégovoy, a fini par tuer François de Grossouvre. « 

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