Le seize octobre

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Le seize octobre, récit.Un poignant récit à deux voix et coeurs ouverts, qui ballotte le lecteur entre sourires et larmes (ces dernières plus nombreuses comme on le comprendra…), riche en émotions, donc.

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Description

Le seize octobre, récit.Un poignant récit à deux voix et coeurs ouverts, qui ballotte le lecteur entre sourires et larmes (ces dernières plus nombreuses comme on le comprendra…), riche en émotions, donc.

Par moments la mise en forme (et la continuité du récit) est discutable, et le récit est entaché de quelques rares coquilles et non sens.
Par exemple le paragraphe de Christine Villemin qui suit celui où son mari avoue avoir préparé, dans sa cellule, de quoi se pendre au cas où il arriverait malheur à son épouse ne comporte aucune réaction de cette dernière, et des citations ne sont par moments pas faites dans l’ordre chronologique des évènements et des multiples tuiles qui tombent dessus ces deux parents.

On comprend néanmoins un peu, grâce à ses parents, le petit bonhomme disparu et bien-aimé… mais sans doute ont-ils à l’époque livré plus de choses au juge-président Maurice Simon, qui ne concernent que leur vie privée (?).

On est intrigué par les réactions, le comportement et les propos d’une certaine belle-soeur (page 234), qui par exemple le soir de la découverte du corps de l’enfant s’était isolée pour fumer seule dans la cuisine alors que tout le monde était décomposé et en larmes dans le salon, et vue pensive, l’esprit ailleurs.

Jean-Marie et Christine Villemin devraient être aujourd’hui les heureux parents de 5 enfants.
On a pris la vie de deux d’entre eux, Grégory et l’un des jumeaux qu’elle attendait lors de l’acharnement judiciaire qu’elle a eu à subir; que ce soit involontairement ou de manière sciemment organisée par un cerveau malade, cela reste, humainement, moralement et légalement, deux homicides, voire deux assassinats..