Le petit blond de la casbah

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2003 : plus que jamais, la parole est donnée aux auteurs Algériens. À cette littérature de « là-bas », il peut être intéressant d’associer la littérature de ceux qui en sont partis : les Français d’Algérie, en l’occurrence ici des juifs d’Algérie.

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Description

2003 : plus que jamais, la parole est donnée aux auteurs Algériens. À cette littérature de « là-bas », il peut être intéressant d’associer la littérature de ceux qui en sont partis : les Français d’Algérie, en l’occurrence ici des juifs d’Algérie.

Dans Le Petit Blond de la casbah, Alexandre Arcady rend compte d’une enfance bruyante au coeur des rues d’Alger, au 7 rue du Lézard. Malgré un père au tempérament quelque peu difficile, malgré la pauvreté, la vie s?écoule comme au théâtre : tout y est passion, spectacle des humeurs?

L’ensemble ressemble fort à un paradis et, comme tout paradis, son destin est de n’être plus. C’est cette nostalgie voire cette souffrance que l’auteur écrit. « Mon désir, précise-t-il, est d?exprimer la profondeur du chagrin lié à la perte de cette terre âpre, violente, mais si infiniment attachante. »

Des photos accompagnent l’ouvrage. On semble ainsi invité à un repas de famille et c’est avec plaisir que l’on écoute l’auteur converser. Peut-être même finit-on par être convaincu de ce qu?il affirme : c’est la « diaspora juive », attachée autant à l’Algérie qu’à la France, qui rétablira le pont entre les deux pays. –Isabelle Magnien